On trouve dans les forêts tropicales toutes sortes de champignons avec des couleurs et des formes spécifiques à la fois sur le sol et dans les arbres morts. Toutefois, il faut demander aux populations qui vivent aux alentours et qui sont familiers des forêts pour savoir lesquels sont comestibles. Dans cette section, nous allons présenter des champignons relativement communs (l’identification des champignons a été menée par Mr André Njounonkou du département des Sciences de l’Université de Yaoundé I et Oishi).
Parmi les champignons qui poussent dans la forêt figure un champignon symbiotique de termite appelé « mocelele » par les pygmées Baka, qui est mou et d’un goût extraordinairement riche. Certains d’entre eux poussent durant la saison sèche alors que d’autres poussent durant la saison des pluies. En conséquence, on pense qu’un certain nombre d’espèces est classé comme Termitomyces selon la même dénomination locale. Parfois, un nombre incalculable de champignons (plus de 100) pousse en groupe.(Photo: Oishi)
Ce champignon est aussi un genre de champignon symbiotique de termite dénommé « poku » par les pygmées Baka. On les trouve habituellement sur les bords de route. Leur nom scientifique est Termitomyces mammiformis.(Photo: Oishi)
Une fille Bakwele vend des champignons Termitomyces genus au marché matinal de Moloundou. Le prix d’un bouquet s’évalue à 200-300 francs CFA.(Photo by Oishi)
Les Oreilles de Judas (Auricularia auricular-judae) peuvent se voir tout au long de l’année. C’est délicieux dans une soupe. En baka, on l’appelle « dedele ».(Photo: Oishi)
On peut trouver ce champignon à la fois dans la forêt et dans les champs ; il est appelé « essasu » en bakwele et « kutu » en baka. On peut en voir un sur la photo avec un pileus grandement ouvert. Sur la photo de droite, le champignon a une druse (non comestible) dont la texture ressemble au caoutchouc. Si on ne retire pas la druse, les champignons repoussent et on peut en cueillir à nouveau.(Photo: Oishi)
Un Phallus indusiatus après la pluie. En baka, on l’appelle « te-ngongolo » qui veut dire habitat de centipède. Photo prise aux abords du village de Ndongo. (Photo: Oishi)