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Un rocher géant ?

Le 9 décembre, au matin, j’ai plié bagages de Ndongo pour les déposer à Maléa. Sur la route, j’ai récupéré Mlle Shikata au village de Batiga, qui avait prévu son retour au Japon. Elle souffrait d’une inflammation des amygdales à cause d’une charge trop importante de travail, qu’elle a contractée avant d’avoir terminé ses recherches. Elle avait abandonné l’idée de se rendre à Ekok avec nous et avait décidé de se reposer à la résidence de Mlle Hattori à Maléa.

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Photo : Résidence de Mlle Hattori à Maléa

Nous sommes arrivés à Maléa à trois heures de l’après-midi et avons été accueillis par Mlle Hattori (Mr Yasuoka se trouvait au village de Zoulabot-Ancien situé plus loin sur la même route). Mr Bala, un collaborateur de Mlle Hattori qui avait accepté de nous accompagner, nous a beaucoup renseignés sur Ekok. Il disait : « c’est énorme ! », « si on monte au sommet, on peut voir à des kilomètres ! » ou encore « on peut voir les avions voler en-dessous ! ». Cette dernière information était à prendre avec des pincettes, mais ses descriptions nous avaient donné d’autant plus envie de voir cela de nos propres yeux.Néanmoins, nous savions qu’il ne fallait pas trop en demander. Lorsqu’elle effectuait son travail de terrain, Mlle Shikata avait entendu des villageois qu’il y avait « un immense champ d’herbe au milieu des bois ». Mais lorsqu’elle s’est rendue sur place, il était bien plus petit que ce qu’il lui avait été donné de croire, au point qu’il lui était difficile de feindre l’étonnement devant les villageois qui l’avaient amenée à cet endroit. Elle m’a donc dit : « Qu’est-ce que tu ferais si c’était seulement une pierre ? ».Le meilleur moyen de le découvrir était de s’y rendre. Il est probable que nous soyons les premiers japonais à voir Ekok. Nous n’avons pas entendu parler d’autres chercheurs japonais qui y étaient venus auparavant, et il se trouvait bien trop loin des lieux touristiques (bien qu’il semblerait que des occidentaux s’y soient déjà aventurés).J’avais minutieusement étudié l’itinéraire sur la carte avant de partir. La route pour les véhicules s’arrête à Maléa. A partir de là, il existe un sentier étroit qui s’enfonce dans les bois. Après 2h30 de marche, nous sommes arrivés au village de Zoulabot-Ancien, où opère Mr Yasuoka. Sur la route, nous avons traversé un fleuve en bateau. Le village de Gato se trouve à environ 5 km après Zoulabot-Ancien. Il n’y a plus de villages permanents au-delà de ce village, mais le sentier se poursuit. Selon la carte, Ekok Edanbawa se trouve à 15 km à vol d’oiseau de Gato. Si nous allions à Ekok pour la journée et revenions à Gato, nous devrions marcher sur une distance de 30 km à vol d’oiseau. Comme le sentier parcourait la forêt, la distance à accomplir allait être à coup sûr plus longue. Même si cela ne semblait pas impossible, il aurait été plus sage d’emporter une tente et passer la nuit en chemin compte tenu de la forme physique de Mlle Hattori. Cela signifiait que nous devions s’attacher les services de guides/porteurs et emporter des provisions. Nous avons alors demandé à Mr Bala de sélectionner des porteurs et avons préparé de quoi manger.

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Photo : De gauche à droite : Kimura, Hattori et Shikata devant l’Hôtel Meumi Palace à Yaoundé

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